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Bagarre autour du recours au forçage génétique pour éliminer des espèces indésirables

Changer les règles de la génétique. Tel est le pouvoir de la technique dite « gène drive » (ou forçage génétique) qui permet de propager un caractère à 100% parmi les descendants (au lieu de 50%). Cette « ingénierie massue » intéresse les responsables de santé publique confrontés aux moustiques vecteurs de maladies ou les gestionnaires de territoires envahis par des prédateurs. Alors que se tient cette semaine à Hawaii, le Congrès mondial sur la conservation, les clans adverses vont s’affronter sur ce sujet. Des opposants au GeneDrive ont publié une lettre ouverte. Le débat sera vif aussi à Cancun en décembre prochain car il est à l’ordre du jour des négociations de la Convention sur la biodiversité des Nations Unies.

Faire mourir en masse des populations envahissantes ou menaçantes.  L’idée progresse depuis une dizaine d’année pour lutter notamment contre les rongeurs qui pullulent dans les îles. Karl Campbell, a mené des programmes d’éradication des rats et souris dans une douzaine des îles des Galapagos. Traditionnellement, on recourt aux pesticides pour tuer ces animaux qui menacent les tortues légendaires. Mais les résultats sont souvent insuffisants : une simple femelle porteuse de petits est capable de régénérer très vite la population.

En 2011 le service américain de la vie sauvage et des poissons a amorcé un plan pour exterminer les souris des îles Farallones

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Posté par le dans Biologie
Mycelium : un trésor tentaculaire sous nos pieds

Souvent ignorés les myceliums des champignons qui pullulent dans les sols conditionnent la régénération des écosystèmes. Une véritable mine d'or du sous sol, pour dépolluer les sols, créer des insecticides, traiter la variole et même la grippe... Des sources d'innovations biomimétiques, des ressources de biodesign, comme vont l'illustrer trois équipes présentes au village des initiatives du FESTIVAL VIVANT les 15-16-17 septembre 2016, à Paris. A ne pas manquer !

 

Les connaissances communes du vivant délaissent des variétés essentielles à sa survie. On s'extasie devant les espèces, de préférence animales, dont les caractères sont aisément repérables, tels les tigres ou les dauphins. On peut nourrir une passion exotique pour des animaux sauvages, comme les pandas et kangourous, oubliant qu'ils ne peuvent se mouvoir que dans un écosystème savament développé par cette puissance mystérieuse qu'on nomme Nature. A l'école, l'enseignement de la bio, maintenant élargit aux sciences de la terre, recèle encore de vastes angles morts, qui précipitent des drôles de réflexes de catalogage : animal ou végétal ? Animé ou statique ? Prédateur ou victime ? A l'image des algues ou des mousses, les champignons sont souvent associés au végétal, sans qu'on sache trop pouquoi.

Végétal le champignon ?

On a cru jusqu'en 1850 que les champignons faisaient partie du règne végétal. Mais cela fait au moins 1,3 milliards d'années qu'ils se complexifient, qu'ils relancent la marche de la biodiversité après chaque extinction de masse. Leur règne est si vaste qu'il dépasse largement celui de l'animal et du végétal réuni. On a découvert recemment que c'était également, et de loin, l'organisme le plus vaste sur Terre – 9 km² ! Alors pour comprendre ces organismes si particuliers, il faut passer passer sur le champignon - la partie visible de l'iceberg - l'organe producteur qui aide coloniser de nouvelles contrées. Zoom sur l'organisme lui même, le mycelium, système digestif et respiratoire, qui irrigue la vie des sols.

 

Sous la forêt, peut être déployée sous votre corps à la verticale, plus de 1000 km de mycelium, à travers un réseau si dense qu'il ne sera visible qu'au microscope électronique. Vous pouvez cependant en repérer en excavant la terre : sous les couches superficielles, se dessinent de fines ramifications blanches, exsudant souvent une odeur forte d'humus forestier. Le mycelium est en effet l'organisme qui produit l'humus ; de ce fait, le mycelium est indispensable à la génération du végétal, et par extension, du règne animal. En effet, les champignons mycorhiziens développent une association symbiotique avec le végétal : ils se nourissent de cellulose et en échange, fournissent des nutriments rares. Mieux : on découvre maintenant que les mychorizes peuvent activer des protéines végétales qui protègent les plantes contres des parasites. Une culture sur mycelium accélère donc grandement la croissance des plants : bio-protection, ressource alimentaire, et lutte contre l'assèchement, car le mycelium peut retenir 30 000 fois sa masse en eau !

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Posté par le dans Biologie
Vers une révolution bioéconomique ?
Donner à voir et à discuter l’industrialisation du vivant, telle est l’ambition du Festival vivant qui constitue le volet français du programme européen Synenergene2, consacré à la biologie de synthèse et plus largement à la bioéconomie. Un sujet tout à la fois hautement stratégique et potentiellement explosif.
 
Article publié par la revue BIOFUTUR, partenaire du Festival vivant, en introduction de son dossier du n°378 (juillet-août 2016).
Dans ce dossier, Martino Nieddu et Franck-Dominique Vivien  décrivent « La bioéconomie entre enjeux économiques et projets de société, Jane Lecomte et François Sarrazin proposent de « Repenser l’innovation dans une perspective évocentrée de la biodiversité », Yves Bertheau évoque « Les nouveaux OGM et la biodiversité » et Etienne Maclouf interroge « La gouvernance des bio-innovations est-elle une illusion ?
 
Aujourd’hui les arbres, les plantes, les algues, les bêtes, les micro-organismes… sont sollicités comme sources d’énergie (biocarburants), de matériaux, de produits chimiques en remplacement des matières issues du pétrole (pétrosourcées). Manger, rouler, bâtir, soigner ou vêtir suppose l’exploitation des biomasses des champs, des forêts comme des océans. La recherche de solutions durables, d’une moindre empreinte carbone, d’une valorisation des déchets et d’un fonctionnement circulaire de l’économie (écologie industrielle) oriente nos sociétés vers un recours massif aux biomasses, qu’elles soient microbiennes, végétales ou animales. Ainsi se développe la bioéconomie, terme qui englobe ces activités basées sur le vivant (biobased economy).
Ce mouvement porte en lui les germes du meilleur comme du pire
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Posté par le dans Biologie
Hacker le cerveau, est-ce si anodin ?

Le corps est devenu un terrain de jeu. On connaît des artistes comme l’australien Stelarc qui s’est fait greffer une oreille sur le bras gauche ou des scientifiques comme Kevin Warwick qui s’est doté d’implants électroniques. Ces cas isolés deviennent légion avec l’engouement pour la biologie de garage et des équipements désormais très bon marché. 

Le californien Dave Asprey est un fan des expériences cérébrales : fondateur de Bulletproof, il a passé quinze ans et a investi plus de 300.000 $ pour pirater sa propre biologie. Il affirme avoir gagné plus de vingt points de QI. Mais il y a aussi les tribus de biohackers qui pratiquent sans tabou la stimulation cognitive.

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Zika est juste le premier front de la guerre biologique du 21e siècle
Un article paru le 24 août dans Foreign Policy Magazine*  souligne les effets explosifs de la biologie de synthèse en matière de défense. La contamination par le virus Zika illustre les risques de pandémie, dès lors que l’on ne connaît pas l’ennemi ! Comment envisager de mettre en œuvre la dissuasion dans ce domaine où les signes de malveillance sont indéchiffrables ? Quels moyens déployer pour décoder une attaque et identifier l’adversaire ? Autant de défis qui exigent une coordination nationale et internationale aujourd’hui, à peine amorcée. 
 
Article de James Stavridis**  traduit par Dorothée Browaeys
 
* Fondé il y a quarante ans par Samuel Huntington, Foreign Policy Magazine réalise une veille sur les principaux enjeux mondiaux. En 2013, ce media a été acheté par Graham Holdings Company,  anciennement le Washington Post Company.
**James Stavridis est un amiral de l’U.S. Navy, commandant de l’OTAN et 
doyen de l'École Fletcher de droit et de diplomatie à l'Université Tufts
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Il y a de nombreux défis en matière de sécurité nationale aux États-Unis, mais trop souvent notre attention est exclusivement focalisée sur les menaces terroristes,  la géopolitique et les cyberattaques. Alors que le pays affronte l'arrivée du virus Zika et envisage des interdictions de voyage vers Miami , il est temps d'avoir un débat approfondi sur les menaces posées par la biologie.  
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