
Je reprends ci-dessous la lettre de Maxime de Rostolan, créateur des Fermes d'avenir et de bien d'autres choses...
Le 2 février - Nouvelles sur le Blog de Maxime - avec des liens précieux à la fin !
Le temps file. Tout s’accélère.
On a 20 ans pour changer le monde, ce n’est pas simplement le titre d’un film mais bien une conviction que je me suis forgée ces dernières années à coups de débats, de rencontres et de projets.
Dit autrement : si l’on ne bascule pas rapidement dans une économie symbiotique et que l’on ne fait pas nôtre cette autre loi de la jungle qu’est l’entraide, on pourra se poser sur une plage en sirotant des caïpirinhas et regarder la mer monter.
C’est une perspective qui n’est pas désagréable mais si l’on pouvait garder nos pieds au sec, elle serait encore plus tentante !
Observer que l’usage des pesticides a augmenté en France ces 10 dernières années malgré les objectifs du Grenelle de l’Environnement, réaliser que la richesse continue à s’agglutiner autour de quelques familles au détriment des plus pauvres, constater que ces classes défavorisées caressent encore le rêve américain sucré à l’huile de palme, n’est forcément pas pour nous rassurer.
Les courbes renforcent, encore et encore, les tendances flippantes d’une société qui va dans le mur.
Les collapsologues ont raison d’agiter le sujet et poser l’éventualité de l’effondrement de notre civilisation sur la table.
Cette situation est la nôtre. Certains ne s’en rendent pas compte ou feignent de ne pas voir, ils continuent à donner du grain à moudre au système et du fil à retordre aux convaincus.
Des années déjà que l’heure n’est plus au constat, ceux qui ont compris savent que c’est dans l’action que se trouve le salut.
Mais quelles actions ?