Outre ces figures vigoureuses, nous écouterons des témoignages d'acteurs qui proposent d'oeuvrer avec le vivant : Arnaud Daguin (et son mouvement de l'Agriculture du vivant), Freddy Rey (et son ingénierie métabolique), Louise Browaeys et sa permaculture au quotidien, Christophe de Boissoudy (et ses plastiques biosourcés), Rachel Kolbe, Responsable RSE du groupe In Vivo, Marine Calmet, juriste chez Nature Rights...
Pour limiter le réchauffement climatique, la France doit considérablement réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans les trente ans à venir. Jusqu’à atteindre la neutralité carbone. Cela va impliquer de changer nos modes de vie. Pour préfigurer les efforts de tous les acteurs, industriels, citoyens et pouvoirs publics, EpE a piloté l’étude ZEN2050 (Zéro Emission Nette de carbone), disponible sur son site. Tous les secteurs doivent revoir leurs pratiques : alimentation, habitat, mobilité, tourisme, publicité… Il est aussi essentiel que les acteurs agissent de manière concertée et cohérente. Le Jeudi 29 août 2019, WE Demain a organisé avec EpE une conférence-débat pour cerner quels sont les efforts que chacun envisage d’accomplir. Nous nous faisons l’écho ici des interventions de Ronan Dantec, Sénateur de la Loire-Atlantique, Vice-Président de la commission aménagement des territoires et développement durable, Laurence Pessez, directrice de la responsabilité sociétale et environnementale de BNP Paribas et Jean-Marc Barr, acteur, réalisateur et photographe.
L’agriculture via les déchets agricoles et forestiers peut fortement contribuer à développer la bio-économie, une économie qui délaisse les ressources fossiles pour valoriser les ressources renouvelables, en particulier la biomasse. La Banque européenne d’investissement (BEI) a lancé le mois dernier une nouvelle initiative de financement pour débloquer près d’un milliard d’euros d’investissements dans le secteur de l’agriculture et de la bioéconomie.
« Les chaînes de valeur de l'agriculture et de la bioéconomie sont les principaux moteurs de l'économie européenne », a déclaré le président de la BEI, Werner Hoyer. Ajoutant « Avec cette nouvelle initiative, la BEI cherche à renforcer son soutien au secteur. Je crois que ce prêt de programme dédié renforcera la compétitivité et qu'il a le potentiel de créer des emplois orientés vers l'avenir dans les zones essentiellement rurales et les petites villes du continent. De cette manière, il peut contribuer à atténuer la migration rurale-urbaine et, avec d'autres mesures et projets, s'attaquer au problème de la dépopulation rurale en soutenant le développement économique rural et régional ».
"L'érosion de la biodiversité est un poison lent qui coule dans les veines de l'humanité, a-t-il lancé en invitant chacun à participer à la consultation nationale. Prendre ce sujet à bras le corps est une affaire vitale ! Les deux combats, climat et préservation de la biodiversité sont indissociables : ils se conditionnent et se nourrissent l'un l'autre. Il faut hisser l'enjeu de la biodiversité parmi les enjeux clés du XXIe siècle".
Le groupe brésilien Braskem vient d’annoncer qu’il fournira au groupe Lego son polyéthylène biosourcé I’m green, un plastique fabriqué à partir de la canne à sucre.
Dès 2018, le plastique biosourcé du brésilien Braskem sera utilisé pour fabriquer des éléments dits «botaniques » de Lego, tels que des arbres, des buissons et des feuilles. Ces éléments accompagnent l’offre de briques de construction de la société danoise connue dans le monde entier.
« Ce partenariat renforce la stratégie fructueuse de Braskem visant à mettre l’accent sur des produits durables et innovants », a déclaré Gustavo Sergi, directeur des produits chimiques renouvelables chez Braskem.