Outre ces figures vigoureuses, nous écouterons des témoignages d'acteurs qui proposent d'oeuvrer avec le vivant : Arnaud Daguin (et son mouvement de l'Agriculture du vivant), Freddy Rey (et son ingénierie métabolique), Louise Browaeys et sa permaculture au quotidien, Christophe de Boissoudy (et ses plastiques biosourcés), Rachel Kolbe, Responsable RSE du groupe In Vivo, Marine Calmet, juriste chez Nature Rights...
Samedi 19 septembre 2015 se tenait l’exposition Vita Nova dans laquelle art et science se mêlaient autour du thème de la biologie de synthèse et du vivant. Catherine Voison, artiste plasticienne et chercheuse associée dans un laboratoire de Paris 1 exposait son œuvre « Mémorabilia », composée de plusieurs créatures conçues à partir de restes alimentaires séchés. Oignons rouges de Roscoff, arêtes de poisson ou pinces de homard composent ces petits êtres imaginaires qu’elle essaie de réanimer en assemblant les pièces. Elle fait un clin d’œil au Pr Harald Stümpke en appelant ses créatures des « résidusgrades ». Ce zoologiste (Stümpk est le pseudonyme du naturaliste allemand Gerolf Steiner) avait inventé en 1962 une fiction qui racontait la découverte, sur une île lointaine, des rhinogrades. Le choix des restes alimentaires est également une référence au développement durable : « il y a des espèces qu’on ne retrouvera et ne connaîtra jamais à cause du réchauffement climatique. »